Google Launchpad Accelerator Afrique

L’an dernier, à l’occasion de l’événement Google pour le Nigeria, Sundar Pichai, le PDG de Google a annoncé le lancement du programme Launchpad Accelerator Afrique. Ce dispositif comprend une aide financière de plus de 3 millions de dollars sur trois ans destinée à une soixantaine de start-up technologiques basées en Afrique. Ce programme prévoit également de l’accompagnement, la mise à disposition d’espaces de travail et l’accès à la technologie et aux experts en start-up de chez Google ainsi qu’à ses communautés externes, partout dans le monde.

Launchpad Accelerator Africa est basé sur le programme mondial Launchpad Accelerator conçu par Google, pour le marché africain. À ce jour, neuf start-up africaines ont participé au programme Launchpad Accelerator, l’accélérateur mondial des start-up en phase de croissance de la Silicon Valley. « Nous sommes très heureux de lancer le programme Launchpad en Afrique qui s’adresse aux start-up installées sur ce continent et nous souhaitons tous nos vœux de réussite aux participants au programme Launchpad Accelerator Afrique d’aujourd’hui et de demain » ont déclaré Andy Volk, Responsable de l’Écosystème de développeurs en Afrique subsaharienne et Fola Olatunji-David, Responsable du programme Launchpad Accelerator Afrique pour les start-up.

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Google, qui a lancé en novembre 2017, l’appel à candidatures pour la première session du programme Launchpad Accelerator Africa, se dit fiers d’annoncer que les premiers participants commencent dès aujourd’hui. Cette session inaugurale comprend 12 start-up de plusieurs pays d’Afrique, dont le Ghana, le Kenya, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, et l’Ouganda. Les start-up retenues pour la première Session sont les suivantes :

  • Babymigo (Nigeria) : communauté sociale reconnue pour les femmes enceintes et les jeunes parents.
  • Flexpay (Kenya) : système d’achat en ligne avec mis en dépôt (« layaway ») automatisé et sécurisé.
  • Kudi (Nigeria) : système de paiement pour l’Afrique par messagerie.
  • OkadaBooks (Nigeria) : plateforme sociale qui permet aux utilisateurs de créer, de diffuser et de vendre en toute facilité leurs récits/livres/documents en quelques minutes.
  • OMG Digital (Ghana) : plateforme média qui produit des contenus attrayant et divertissants, axés sur l’hyper-local, très prisés par la jeunesse africaine.
  • Pezesha (Kenya) : place de marché de microcrédit évolutive en « peer-to-peer » qui permet aux Kényans de prêter de l’argent à leurs concitoyens via un service de paiement mobile basé sur le Big Data et l’analyse de crédit.
  • Piggybank.ng (Nigeria) : permet aux Africains d’économiser de petites sommes d’argent régulièrement jusqu’à ce qu’ils atteignent un montant d’épargne fixé.
  • Riby (Nigeria) : plateforme de services bancaires en « peer-to-peer » destinée à des coopératives et à leurs membres qui leur permet d’épargner, d’emprunter et d’investir ensemble.
  • swiftVEE (Afrique du Sud) : plateforme destinée à mettre en relation des structures d’élevage de bétail avec un réseau d’acheteurs et de vendeurs.
  • TangoTv (Tanzanie) : service de diffusion en streaming et de vidéo à la demande de contenus africains, de films et de spectacles.au niveau local.
  • Teheca (Uganda) : aide les familles et les individus à trouver les prestataires/professionnels de soins en Ouganda.
  • Thrive Agric (Nigeria) : plateforme de crowdfunding permettant à de petits exploitants agricoles de réaliser des investissements fournis sous forme de contributions, de conseils techniques et d’aide à l’accès au marché.

Développer une communauté de créateurs de start-up en Afrique

Google s’engage à soutenir l’écosystème de développeurs et de start-up en Afrique subsaharienne. Depuis avril 2016, la firme américaine a ainsi organisé 13 événements Launchpad Build and Start au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud, ayant mobilisé 228 intervenants et mentors pour quelque 590 participants de start-up locales dans chaque pays.

« Google soutient également les communautés de développeurs dans toute l’Afrique subsaharienne, notamment les groupes de développeurs Google et Women Techmakers, en proposant aux développeurs de la formation et un accompagnement en phase avec les exigences du monde professionnel en matière de compétences. Des groupes communautaires mettent en place des activités comme Study Jams : des groupes de travail animés par des développeurs pour des développeurs. On compte aujourd’hui plus de 120 communautés actives de développeurs dans 25 pays d’Afrique subsaharienne. Dans le cadre de leurs activités, 61 groupes ont organisé des Study Jams pour des développeurs web mobile et Google Cloud dans 10 pays, touchant plus de 5.000 professionnels l’an dernier » ont commenté Andy Volk et Fola Olatunji-David.

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