Les marchés émergents : Les plus grands obstacles auxquels ils font face

Les marchés émergents défient les pays développés par la production de produits et services innovants, à moindre coût comparativement à ceux des nations occidentales. Les pays comme le Maroc, le Cameroun, la Côte d’Ivoire ou le Sénégal ont émergé en tant que plaques tournantes d’investissement d’avenir. Cependant, il y a un certain nombre d’obstacles que ces pays doivent surmonter pour faire face à leurs homologues plus développés. Lamudi, le portail mondial de l’immobilier, explore les défis auxquels sont confrontés les marchés émergents.

Attirer les talents

Les plus grandes capitales économiques attirent la majorité des talents car ils ont une plus grande reconnaissance dans le monde entier, mais dans les marchés émergents, il y a un certain nombre d’avantages pour les entreprises. Pensez au loyer moins cher ou moins de concurrence que dans de nombreux pays occidentaux. Les petits marchés offrent un potentiel de croissance plus élevé, avec moins de concurrence. Pour ces raisons, les entreprises s’implantent dans les marchés émergents et investissent du temps et des ressources dans le développement des talents locaux et internationaux.

Les petites villes s’élèvent pour relever le défi en travaillant à investir dans leurs propres éducation et la formation afin de réduire le déficit de compétences. Irbid, la troisième ville la plus peuplée de Jordanie, abrite un certain nombre d’universités, dont l’Université de Yarmouk, – l’Université jordanienne des Sciences et de la Technologie – et un certain nombre d’entreprises liées à ces institutions pour développer les talents locaux.

La fluctuation des prix du pétrole

La chute des prix mondiaux du pétrole ces derniers mois a mis une pression croissante sur les pays exportateurs d’énergie qui comptent sur la marchandise comme leur principale source de revenu. Les économies au Nigeria, en Indonésie, en Arabie saoudite et au Qatar sont toutes influencées par l’évolution des prix. Les finances nigérianes sont dépendantes du pétrole brut qui constitue les 70% de leur chiffre d’affaire, et donc toute baisse des prix a un impact significatif sur la principale source de revenus du pays.

Cependant, ces pays diversifient leur économie de manière à ne plus être dépendante du secteur du pétrole et du gaz. Au Qatar, par exemple, la baisse des prix du pétrole devrait avoir peu d’impact sur les finances du pays.

Développement d’infrastructures

Les villes en pleine expansion dans les marchés émergents doivent investir en elles-mêmes, développer leurs infrastructures et se positionner en tant que concurrentes des grands marchés. En Indonésie, le gouvernement est prêt à investir des milliards de dollars dans des projets d’infrastructures partout dans le pays.

Cependant, ce sont de plus grandes villes comme Jakarta qui bénéficient de la majeure partie de l’investissement, ce qui les rend de plus en plus attrayantes pour les investisseurs ; et cela à la place des villes comme Bekasi, qui a le potentiel pour être l’un des hotspots émergents du Grand Jakarta et bénéficierait d’une augmentation des investissements pour atteindre une croissance plus rapide.

Manque de reconnaissance

Les petites villes dans les marchés émergents sont souvent inconnues (Naivasha ou Ndola par exemple), ce qui est un grand défi dans l’attractivité des Investissements Directs à l’Etranger (IDE) et du talent humain, et donc dans l’appui au développement de l’entreprise. Les grandes villes, en particulier dans le monde occidental, apparaissent dans les médias, attirant les investissements, tandis que les petites villes grandissent de plus en plus rapidement, mais restent loin des projecteurs. Le plus grand défi ici pour ces pays est d’attirer l’attention sur eux-mêmes pour vraiment montrer leur potentiel aux investisseurs.

Urbanisation rapide

L’urbanisation rapide affecte de nombreuses petites villes, en particulier en Afrique. La population active est jeune, avec un revenu disponible qui va en augmentant et la majorité de ces jeunes vivent dans les villes. Comme les gens deviennent plus aisés, ils deviennent également plus instruits, plus soucieux de leur carrière et donc ont plus de pouvoir d’achat.

La migration vers les villes accroît la demande en logement, le développement des infrastructures, la vente au détail et les espaces commerciaux. Cela exerce de fortes tensions sur les gouvernements locaux afin de créer davantage de logements pour faire face à la demande croissante d’hébergement de haute qualité mais abordable, comme cela peut être le cas au Maroc par exemple.

 

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Niama Essafir
Niama Essafir

Jeune diplômée en master E-logistique et titulaire d’une licence professionnelle en gestion de production en habillement, passionnée par l’art et la culture asiatique, fascinée par la psychologie, la spiritualité et les expériences d’épanouissement personnel, généreuse dans l’âme, j’adore me prêter également aux œuvres caritatives, ayant un penchant pour l’audiovisuel plus précisément la réalisation, la vidéo ainsi que la photographie.

Publications: 34

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