#AMMC #LabelMaroc : Découvrez la perception de l’image du Maroc en Afrique

L’Association Marocaine du Marketing et de la Communication (AMMC) a présenté les résultats d’une étude qu’elle a menée en partenariat avec le réseau social professionnel Viadeo et le cabinet Immersion. Il s’agit de la première étude de perception du Maroc auprès de plus de 2.200 cadres et dirigeants africains. En résumé, les africains ont une bonne appréciation des attributs économiques, touristiques et culturels du royaume. Cependant, les professionnels marocains sont plus critiques envers le climat des affaires et les produits et services proposés par leur pays.

L’Association Marocaine de Marketing et de Communication (AMMC) a lancé le projet « Label Maroc » qui vise à contribuer au développement d’une stratégie nationale transversale pour la promotion de l’image du Maroc aux niveaux national et international. L’une des principales étapes de ce projet consiste à lancer une étude de perception de l’image du Maroc aux niveaux national et international. « Notre objectif, en tant qu’acteur de la société civile, est de contribuer au développement d’une stratégie nationale horizontale qui vise à homogénéiser toutes les stratégies sectorielles de promotion de l’image du Maroc aux échelles nationale et internationale », déclare Khalid Baddou, Président de l’AMMC.

L’Afrique, première étape de l’étude

Une première enquête d’envergure a été menée en Afrique pour, d’une part, analyser la perception des Africains du Maroc et d’autre part, comprendre la perception des cadres Marocains des différents aspects qui composent l’identité de leur pays. L’étude, menée entre le 15 septembre et le 30 octobre 2014, est réalisée selon la méthode CAWI (Computer Assisted Web Interview) s’appuyant sur le réseau social professionnel Viadeo, et analysée par le cabinet Immersion, partenaires de l’AMMC dans ce projet. Elle a couvert environ 85% des pays de l’Afrique, ainsi que des Africains résidant en Europe. L’échantillon est constitué de près de 2.200 personnes.

Les africains apprécient, globalement, le Maroc et ce qu’il représente : stabilité politique, climat des affaires et attractivité touristique. En revanche, ils sont plus critiques lorsqu’il s’agit d’autres questions notamment d’ordre sociétal. Alors que les marocains se disent ouverts à la cohabitation et l’accueil des étrangers de l’Afrique sub-saharienne, environ 47% des professionnels de l’Afrique francophone et anglophone sont sceptiques quant au climat de cohabitation entre les diverses religions au Maroc. Ils estiment que plusieurs nationalités et ethnies ne sont pas totalement bien accueillies pour pouvoir vivre ensemble sereinement.

Par rapport aux médias locaux, près de 50% des répondants, marocains inclus, estiment que les médias nationaux ne participent pas au rayonnement du pays à l’international. Toutefois, les produits « Made in Morocco » sont bien appréciés en Afrique francophone et anglophone, mais pas au Maghreb, où 37% de l’échantillon considère que ce label n’est pas un gage de qualité supérieure. De leur coté, les marocains sont critiques quant au climat des affaires dans leur pays. Ils considèrent qu’il n’est pas assez propice pour réussir les affaires. Ils pensent également, à un taux de 60%, que les produits et services proposés par les entreprises nationales ne sont pas forcément de grande qualité.

D’autre part, l’encouragement du tourisme interne a été majoritairement critiqué, puisque 75% des Marocains considèrent que l’état et les opérateurs touristiques n’encouragent pas le tourisme local de la même manière que le tourisme international.

Khalid Baddou, Président de l’AMMC précise que « cette étude n’est qu’un début d’une série de réflexions qui visent à homogénéiser les stratégies promotionnelles du Maroc. La prochaine étape consistera à élargir cette enquête aux autres régions du monde pour analyser l’image du Maroc. Le but étant, in fine, de présenter au cours de l’année 2015, des recommandations pour la mise en place d’une stratégie « Label Maroc » pour promouvoir l’image du pays dans le monde ».