7 pièges à éviter quand vous enregistrez votre nom de domaine
Choisir son nom de domaine constitue une étape cruciale dans le processus de mise en place de votre site Web. Ce nom de domaine sera votre carte de visite sur internet, raison pour laquelle il est préférable d’éviter les pièges courants lors de l’enregistrement d’un nom de domaine.
1. Choisir un nom de domaine trop long, difficile à prononcer et à mémoriser
Le trafic direct constitue le plus grand pourcentage de visites d’un site Web. Si de potentiels visiteurs de votre site ne se souviennent pas de votre nom de domaine, ils pourront difficilement y revenir. C’est pourquoi il est préférable d’éviter les noms de domaines longs, difficiles à mémoriser. D’autant plus que vous aurez du mal à les utiliser sur votre carte de visite, par exemple.
D’autre part, il conviendrait aussi d’éviter ou de minimiser l’utilisation des tirets et des chiffres qui augmentent la complexité et réduisent la mémorisation d’un nom de domaine.
Pour résumé, le meilleur nom de domaine est court, simple à prononcer, simple à mémoriser et à saisir.
2. Choisir la mauvaise extension pour votre nom de domaine
Un point important à ne pas négliger, c’est l’extension sous laquelle enregistrer un nom de domaine (.com, .net, .fr, .ma, .online, etc.). En effet, devant les nombreuses extensions existantes, on peut facilement s’y perdre. Chaque extension donne généralement une idée sur une activité ou une région d’activité d’une marque. Par exemple, un domaine .ma indique une activité exercée au Maroc, tandis que .hotel reflète le domaine de l’hôtellerie.
En somme, il est conseillé de choisir une ou plusieurs extensions en adéquation avec votre activité afin de ne pas faire égarer votre marché cible.
3. Ne pas se renseigner sur les conditions d’enregistrement de l’extension choisie
Généralement les registres imposent des conditions à remplir pour pouvoir enregistrer des noms de domaine sous les extensions à leur charge. Par exemple, quelques registres nationaux et régionaux exigent de résider dans le pays ou la région où ils ont effet afin d’acquérir un domaine chez eux.
Il est recommandé dans ce cas, de se renseigner sur l’extension que vous souhaitez auprès de votre prestataire avant de se lancer pour éviter des pertes de temps ou la perte du nom de domaine après une vérification du registre.
4. Entrer les mauvaises informations de contact
Lors du processus d’enregistrement d’un nom de domaine, vous serez amené à renseigner des informations personnelles, à savoir le nom de la personne physique ou morale titulaire, et ses informations de contact.
Le registre de votre nom de domaine utilisera ces coordonnées pour envoyer toute information relative à ce domaine (Code de transfert, alerte avant échéance, vérification imposée par l’ICANN, etc.). D’où la nécessité de renseigner les bonnes informations.
Néanmoins, si vous avez fourni des informations erronées, certains registres donnent la possibilité de les actualiser sans frais, alors que chez d’autres, il faudra nécessairement débourser des frais supplémentaires pour effectuer le changement des informations du titulaire.
5. Négliger les newgTLD
Comme mentionné précédemment, l’idéal est de choisir un nom de domaine mémorable et dont l’activité de la marque y est apparente. Les NewGTLD aussi appelés nouvelles extensions génériques visent cet objectif.
Des noms de domaine sous des extensions telles que .media, .shop et .bio, montrent au premier abord le domaine d’activité d’une marque, contrairement au .com qui est très vague et généraliste.
6. Ne pas vérifier les autres extensions non disponibles
Avant d’acquérir un nom de domaine, il est aussi important de vérifier l’historique ainsi que toutes les extensions possibles de ce domaine, ceci pour deux raisons principales. En vérifiant les antécédents d’un domaine, vous vous assurez que ce dernier ne faisait pas l’objet d’usage illégal qui pourrait entacher l’image de votre marque.
De la même manière, en vérifiant les extensions disponibles, vous éviterez de partager un même nom avec une autre marque de différente extension et réduire le trafic vers votre site Web. De plus, vous pourrez récupérer le premier, une extension disponible et pertinente pour votre marque.
En somme, vous vous préservez de conflits de marque qui peuvent en découler.
7. Ne pas finaliser la vérification imposée par l’ICANN
L’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est l’autorité régulatrice d’internet. Elle exige qu’à l’enregistrement d’un nom de domaine, le titulaire de ce dernier vérifie les coordonnées rattachées à son domaine, surtout en ce qui concerne l’adresse Email. Cette vérification s’effectue par e-mail pour tout nouveau nom de domaine enregistré avec une adresse Email qui n’a pas été vérifiée auparavant. Si elle n’est pas réalisée au bout de 15 jours, le domaine en question est suspendu jusqu’à sa vérification.
Il peut s’avérer désastreux pour une marque de voir son site indisponible et ne plus avoir accès à sa messagerie à cause d’un défaut de vérification.
Conclusion : Le choix d’un nom de domaine
Le choix d’un nom de domaine n’est pas une opération à prendre à la légère, mais qui peut se révéler chronophage. Cependant, se faire accompagner par un prestataire qualifié permet considérablement gagner du temps.
Nous vous invitons également à lire notre autre article, relatif à la protection de votre marque : « Noms de domaine : Comment protéger sa marque ?«