Étudiant à l’Université Internationale de Casablanca, Salaheddine Moutacharif lance M’Sroufy, une innovation majeure qui met en lien étudiants et employeurs. « Parce que les universités ne sont pas accessibles dans toutes les régions du Maroc, et que les parents ne peuvent pas toujours se permettre de payer les frais de scolarité, un grand nombre de jeunes des régions rurales et des petites villes doivent travailler pour financer leurs études secondaires. Or, beaucoup sont contraints d’arrêter en raison de la faiblesse des offres disponibles ou de leur inadaptation au calendrier universitaire », explique Salaheddine Moutacharif, étudiant en 5e année de génie mécanique à l’Université Internationale de Casablanca (UIC) et représentant de l’UIC auprès de la Clinton Global Initiative University.
Convaincu de l’importance d’offrir aux jeunes des offres d’emploi à temps partiel avec des horaires de travail adaptés, permettant ainsi un équilibre entre les études et le travail, Salaheddine Moutacharif a récemment lancé M’Sroufy, une plate-forme inédite qui met en lien étudiants et employeurs dans le cadre de missions rémunérées, offrant un moyen de lutter efficacement contre le décrochage scolaire.
S’adressant principalement aux jeunes diplômés du secondaire, issus de familles pauvres et vulnérables dans les zones isolées du Maroc, M’Sroufy leur offre l’opportunité de bénéficier d’emplois à temps partiel ou d’opportunités de freelance afin de financer leurs études. M’Sroufy est également pour les entreprises la garantie qu’elles engagent des étudiants qualifiés, accessibles et capables de s’adapter à leurs modes de travail et à leurs missions.
« Avec M’Sroufy, nous poursuivons plusieurs objectifs qui rejoignent les convictions et valeurs portées par l’UIC : améliorer les compétences professionnelles des étudiants, adapter ces compétences aux besoins du marché et instaurer la culture de l’emploi à temps partiel pour, in fine, favoriser l’employabilité des jeunes au Maroc », a ajouté Salaheddine Moutacharif.